Journée
mondiale de l’eau : la coopération dans le domaine de l'eau
22 mars 2013, 20e Journée Mondiale de l'Eau. On devrait la fêter chaque jour, mais le 22 mars lui est spécialement consacré. En plus, l'année 2013 a été définie comme SON année.
Quelle belle occasion de manifester une solidarité qui
dépasse toutes les frontières, toutes les idéologies, qui rejoint tous les
êtres vivants dans un seul et même cri : l’eau est essentielle à la vie!
Un grand nombre d'évènements sont organisés, partout sur la planète, pour souligner cette Journée spéciale. (Pour la 1ère fois en 20 ans, les
États-Unis y participent.)
Au Québec :
Le Regroupement des organismes de
bassins versants du Québec (ROBVQ) invite les citoyens à célébrer la Journée
mondiale de l’eau en prenant cinq résolutions simples pour protéger la qualité
de cette richesse québécoise aussi abondante que fragile. (Soyez curieux :
Document PDF sur leur site et lien ci-dessous).
Au Canada : une campagne pour l’eau, d’un océan à l’autre
Le Conseil des Canadiens travaille d’arrache-pied à l’année
longue et spécialement sur la question de l’eau :
« Notre campagne vise à faire adopter une politique
nationale sur l’eau qui reconnaît l’eau comme un droit humain et protège nos
rivières, lacs et nappes d’eau souterraine contre la privatisation, la
pollution et l’exportation en vrac. Le Canada a besoin d’une politique ferme
qui veille à ce que les ressources en eau soient non seulement bien définies,
mais également maintenues et protégées contre les accords de commerce tels que
l’ALENA et l’accord de commerce proposé entre le Canada et l’Union Européenne,
qui pourrait favoriser le transfert de l’eau du Canada à des intérêts privés.
À l’échelle locale, nous mettons en œuvre le projet des
Communautés bleues. De concert avec des groupes alliés, nous fournissons aux
gens les outils nécessaires pour encourager leurs gouvernements locaux à
soutenir une approche axée sur les « biens communs » en reconnaissant
l’eau comme un droit humain, en faisant la promotion de l’eau et des usines de
traitement des eaux usées financées publiquement, et en bannissant l’achat et
la vente de l’eau embouteillée dans les installations publiques.
Nous continuons de convaincre les gens d’abandonner leur
bouteille d’eau dans le cadre de la campagne « Désembouteillez ! », en
fournissant les ressources et le soutien nécessaires aux communautés qui
exercent des pressions visant à faire interdire l’eau embouteillée. Jusqu’à
présent, plus de 60 communautés ont adopté une interdiction à cet effet.
Nous travaillons de concert avec d’autres organisations dans
le but d’interdire aux sociétés minières de transformer les lacs du Canada en
dépotoirs toxiques en demandant au gouvernement fédéral d’abolir une clause
échappatoire de la Loi sur les mines appelée « Annexe 2 ». Cette clause
permet aux sociétés minières de détruire en permanence les lacs et rivières
d’eau douce avec leurs déchets toxiques.
À l’échelle internationale, le projet Planète bleue du
Conseil continue de lutter pour la justice de l’eau. En juillet 2010, nous
avons récolté les fruits de plus d’une décennie de travail acharné et de
persévérance lorsqu’une majorité écrasante des états membres des Nations Unies
ont reconnu le droit humain à l’eau et à des installations sanitaires.
(Étonnamment, le Canada s’est abstenu de voter.) Même si l’obtention de ce
droit constitua un pas de géant, nous poursuivons notre travail afin de nous
assurer que ces droits demeureront une réalité pour les millions de gens du
monde entier qui n’ont pas accès à l’eau propre et à des installations
sanitaires adéquates.
Le projet Planète bleue du Conseil joue un rôle clé dans
la mise en place d’un mouvement pour la justice de l’eau, et informe, enseigne,
motive et inspire les gens et les gouvernements à faire de l’eau un droit
humain, un mandat public et une partie de nos biens communs partagés. Nous
continuerons de mettre en lueur les antécédents honteux du gouvernement
canadien à cet égard, et de militer afin que des mesures soient prises au
Canada, où plusieurs communautés, notamment les Premières nations, n’ont pas
accès aux ressources en eau dont elles ont besoin pour survivre. »
À l’international
Sous l’égide de l’UNESCO, des célébrations bien
particulières sont prévues à La Haye : le plus large panel de
participants, issus ou non du domaine de l’eau, a été invité en fonction des
contraintes de capacité.
« Aucun pays ne pourra parvenir à un développement réel
en faisant fi de la mise en place d’infrastructures adéquates et durables d'eau
potable et d'assainissement »
Et on est loin du compte, comme l'illustre ce tableau :
Ensemble, célébrons l’eau,
réclamons le droit à l’eau pour tous!
Quelques liens parmi tant d’autres :
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